Si l’occupation par l’homme de la vallée glaciaire du Garbet pourrait remonter aux temps préhistoriques, elle est certaine à l’époque romaine puisque furent trouvées à l’emplacement des sources d’Aulus, trois pièces de monnaie datant du 1er siècle de notre ère. En vérité, l’histoire du village passe par deux époques.

Jusqu’au XIème siècle, le village ne comprend que quelques huttes celtiques et quelques granges.

Au XVIème siècles, l’activité principale des habitants est l’exploitation des mines de plomb argentifères que recèle le Pouech au confluent de l’Ars et du Garbet.Aulus vers 1900Le site se situe à 4 km en amont, au lieu-dit « Castelminier », près du cirque d’Agnesserres, et depuis longtemps détruit. D’origine romaine, tout autant que celles des Argentières sur le plateau de Coumebière en liaison avec Vicdessos par le port de Saleix, cette exploitation continue durant le moyen âge mais s’interrompt bien avant 1600. Date à laquelle Jean de Malus, maître de la monnaie de Bordeaux, visite les « abysmes » et les galeries sans mentionner dans son rapport une quelconque activité industrielle. Le village est en effet à plusieurs reprises, victime d’incursions notamment Huguenotes en 1568. Permettant à une commission d’experts de conclure en 1591 que les habitants sont « une partie morts, l’autre en Espagne ».

Le village reconstruit vers la fin du XVIème siècle à son emplacement actuel, subsiste uniquement grâce à l’élevage. Une activité qui sera à l’origine de meurtriers différents avec les pâtres d’Ercé.

Il faut attendre 1770 pour que l’exploitation des mines soit à nouveau reprise. Bien souvent arrêtée, elle sera abandonnée après la seconde guerre mondiale.

Le XIXème siècle, marqué par l’insurrection des « Demoiselles », les « eaux » l’emportent sur les mines. En 1822, le lieutenant Darnnagnac, en cantonnement à Ustou, atteint de syphilis, trouve son salut dans les bienfaits des sources aulusiennes. Les cures sont surveillées médicalement dès 1845. Si les buvettes, l’établissement thermal et les nombreux hôtels font d’Aulus une station renommée qu’agrémente le baccara, la seconde guerre mondiale mettra un point final à l’âge d’or d’Aulus.

Depuis 1979, les autorités municipales tendent à relancer les eaux aux multiples vertus. Cet effort, lié aux avantages que procurent la possibilité de gravir les cimes environnantes et l’emplacement du village sur le GR10, permettra certainement d’évoquer un jour la troisième époque de l’histoire d’Aulus-les-bains.

Statistiques du village

Superficie du village : 5224 hectares

1982
1990
1999
2006
Population Totale
208
210
189
part 40 59 ans
30,7 %
16,7 %
24,9 %
 
Population Active
84
70
70
 
dont part population tertiaire
40 %
83,3 %
94,7 %
 
Taux de Chomage
3,7 %
2,9 %
11,4 %
 
Exploitations Agricoles
24
 
 
 
Actifs Agricoles
63
 
 
Cheptels      
 
Cheptel Ovins
3638
 
 
  
Cheptel Bovins
67
 
 
 
Nombre de logements
205
257
189
 

Résidences principales

91
102
92
 
Résidences Secondaires
78
137
269
 
Commerces
 
 
 
 
Epicerie
2
 
1
1

Boucherie

1

 
1
1
Tabac Presse Librairie
1
 
1
1
Boulangerie
1
 
0
0
Hôtels
5 Calvet, de France, La Terrasse, Beauséjour, Grand Hôtel dont 2 ouverts en saison (Beauséjour, Grand Hôtel )
5 Calvet, de France, La Terrasse, Beauséjour, Grand Hôtel dont 2 ouverts en saison (Beauséjour, Grand Hôtel )
3 Les Ousailhès,, L’Oustalet La Terrasse dont 1 ouverts en saison ( La Terrasse )
3 Les Ousailhès,, L’Oustalet La Terrasse dont 1 ouverts en saison ( La Terrasse )
Café Restaurant
4 dont 3 au col de Latrappe
 
5 dont 2 au col de Latrappe
4 dont 1 au col de Latrappe

 

Année
Population
Année
Population
Année
Population
an XII
996
1866
910
1926
602
1806
1026
1871
951
1931
606
1820
991
1876
954
1936
590
1826
974
1881
875
1946
482
1831
897
1886
893
1954
402
1836
1003
1891
798
1962
292
1841
1011
1896
707
1968
227
1846
953
1901
739
1975
182
1851
958
1906
724
1982
208
1856
898
1911
742
1990
210
1861
925
1921
613
1999
189